1. |
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J’aurais voulu savoir
À son parler d’amour
Loin d’entendre les faibles
De quoi le monde est fier
J’aurais voulu saisir
Au vol de nos tendresses
Que plus on s’additionne
Plus on arrive en moins
À une tout autre échelle
Jusqu’où les galaxies
Pour des milliards d’entre elles
S’étendent dans la nuit
J’aurais aimé toucher l’immensité
De l’entre toi et moi
En beaucoup moins petit
Voir naître mon pays
Certains penseurs avancent
Pris dans leur sablier
Qu’au dur calendrier du fur et à mesure
Qu’importe la cadence
Le temps nous est compté
Si tôt fait d’arriver
Aveugles entre ces pôles
On s’en irait mourir
Poésignorance
Du rien à l’infini
De bêtise en génie
Mirages de disparus
Poésignorance
Nano géante
Éternelle éphémère
Vide et débordements
Descente d’escaliers
Aux coeurs battant retraite
Aux coeurs à réparer
Malgré l’odeur d’essence
Je signerai mon passage
Marqué par ton visage
Notez d’aucun regret
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2. |
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Un éclair annonceur de tonnerre
L’ambiance est de brume
Les lueurs inventées
À pénétrer les sens
Installé là profond
Me regarde le frisson
Malaxé d’un bruit lourd
Un son sourd venu d’où la vie grogne
Ce qu’on devine ce qui nous enferre
Y voir presque clair
Les images
Un bouillon de matières
Un bras musclé d’or
Ou un cheval poisson
Attelé à la nage
Empiégé de raison
En incrédule stoïque devant la scène
Tout d’un coup se dissipe
Toute trace se poussière
On revient chaque chacun à sa place
On reprend son bagage
La lune reprend son vol
La nuit ses étoiles
Le désert ses brins de sable
Déployés en mirages
Quelques mèches cheveux blonds
Au repos la carcasse d’un avion
Raconte-moi ton regard
Rude et bon à la fois
Dessine-moi un mouton
Fabuleuse insouciance me traversant garçon
Sur la mare aux canards
Tuant le blanc visant le noir
Poésillusionniste
Rossinantes envolées
En souvenirs de mémoires trafiquées
Vécus de si près
Comme une main autrefois posée sur mon front
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3. |
Poésidéveil
03:30
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Il fallait bien qu’il vienne ce soleil de plomb
Brillant d’autant d’humains engloutis sous leur or
En écrasant tous ceux qui n’ont rien dans la vie
Que le combat pour vivre cherchant à se nourrir
Il faudra bien qu’éclate un jour chaud en record
Cette mêlée de cris de haches et d’yeux de rage
Devant tant de bêtise en course au plus idiot
À qui sera premier à se jeter à l’eau
Et les marées montantes de glaciers disparus
Et les feux en cascades et les morts dans les rues
Et les enfants sans lendemains qui chantent
Et leurs rêves embrumés sans étoiles filantes
Comment bravant les loups les biches se réveillent
Pas si facile à faire mais je peux dire ici
Que dans ce monde encore elles sont bien plus nombreuses
Que les prédateurs fous qui enchaînent les leurres
Le regard a changé il me semble d’actions
Un combat se dessine d’ampleur Poséidon
Et se pointe l’espoir qu’en deux générations
L’Éveil sera celui de toutes les nations
Et les marées montantes de glaciers disparus
Et les feux en cascades et les morts dans les rues
Et les enfants sans lendemains qui chantent
Et leurs rêves embrumés sans étoiles filantes
Poésidéveil
Viendront les hécatombes et les grisailles d’horreurs
Seront-elles vraiment pires que cette ère d’ambitions
Notre train a atteint les mille kilomètres-heure
Et se dirige tout droit vers un mur en béton
Le regard a changé et le climat fait loi
Saurons-nous relever le plus grand des défis
Pendant que d’autres en choeur resteront bien assis
C’est clair diront plusieurs nous défierons les lois
Nous n’avons plus le choix
Nous défendrons nos droits
Pour nos enfants sans lendemains qui chantent
Et leurs rêves embrumés sans étoiles filantes
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4. |
Poésinoubliable
04:14
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S’élancer aux aubes roses
Avec au cœur les ans chantés
Croiser le fer ouvert aux choses
En paix la mort enterrée
C’est fou comme la vie passe
Semé au vent le temps s’envole
Perdu d’étoiles en clairs de lune
En veille de soleils couchants
Mais c’est fou qu’autant s’efface
Ces rêves de toujours qui s’étiolent
Reprendre souffle refaire surface
Oser sur les océans
D’amour naître sur place
À revivre encore le chant des dunes
Aux regards doux jamais de glace
D’air dénudé de fortune
C’est fou comme la vie donne
Porté par les ans même d’automne
En devenir un jour personne
En force se tenir debout
S’élancer aux aubes roses
Demain sans peur de sang mêlé
Croiser le fer ouvert aux choses
En paix la mort enterrée
C’est fou à chaque seconde
Ce sentiment privilégié
Un pur hasard de faim du monde
Avoir reçu
Te rencontrer
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5. |
Poésicare
03:40
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Aller plus haut
Voir grand les rivages
Élevé au vent du vent du large
Un enfant l’aventure
Bel inspiré d’inaccessible
D’attirance à suivre le meilleur
De leurre en leurre
Pas question de questions
Le terre à terre encendre l’éphémère des passions
Urgence à la falaise
À l’aube d’un torrent de chance
Vivement le ciel en bleu
Vient ce moment ultime
Ce vertige de l’envol aux craintes abandonnées
Planer d’illusions
Emporté d’insouciance
Complètement exposé à la chaleur intense
Trop occupé à vivre l’exaltant de sa vie
Confins du jamais vu
Au soleil étranger
Brûlante poussée de fièvre
Imparable en sa chute
Aujourd’hui enfermé
Dans sa chambre d’asile
Aux bras pour son bien attachés
Poésicare n’est plus
D’hier aux envies folles
Son courage en médications a fondu
Rêvée du haut des tours
Au lieu de cette rencontre
S’il avait su peut-être
Il n’aurait pas venu
En ce matin d’automne
Je lui souhaiterais la chance
De passer sur sa route
Le pont de résilience
Reprendre la ferveur
De desseins animés
Du bonheur par lueurs
Renaître à s’émouvoir
Encore s’émerveiller
Se rappeler pourquoi il voulait s’envoler
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