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Lucioles de Po​é​sinutiles

by Edgar Bori

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1.
Poésinutile 03:23
Soixante et quelques années Porté par le vent Avant d’arriver Au bord d’un étang Qui d’un son clair de lune Surprend ce voyageur Parti sur un chemin de brume Il y a plus de cinq cent mille heures Soixante et quelques jours de fête Sur des châteaux de sable Érigés dans ma tête À dégager les câbles De merveilles emmêlés Et vanter la poussière le sel et les marées Poésinutile En dehors des arènes Trouvé ce goût des lèvres Défiant la course folle Soixante et quelques murs troués Chargé bleu d’océans À traverser l’azur À pas d’écran géant Un monde à découvrir Promis de ciels en fleurs De jardins d’ombres rires Le pire et le meilleur Soixante et quelques années Valsé d’insouciant Les pas mesurés aux pas de géants Qui m’ont ouvert la voie À cris de défricheurs Les marteaux forgés aux enclumes À s’en arracher jusqu’au cœur Poésinutile En dehors des arènes Trouvé ce goût des lèvres Défiant la course folle Des tordus aux chevilles avançant en déçus Qui cachent en leur mémoire La clé du va savoir Que je ne cherchais plus
2.
De marbre ma foi en l’humain Coureur de courants d’air Multipliant sa masse Bras ferrés d’important Aux mains glacées Frappantes de pas d’allure Aux lèvres rudement sèches Affairées à compter Prises entre chien et loup D’avenir sans horizon À dresser des barrières Le long d’années-lumière Sa vue sombrant de hibou Après les pots cassés En siècles d’avancées en retard Qui saura raconter Aux autres nouveau-nés L’envie cadeau de vivre Ce privilège de vivre De rire La beauté de pleurer Meurtrie aux enfants fous Notre mère terre s’essouffle Le crie L’avenir heureux s’éloigne Il n’y aurait plus d’abri L’ère vitesse s’en porterait macabre Propulsée d’êtres aux écrans bulles de verre Flamboyante modernité Vois retomber en cette fin d’été La poésivernale
3.
Je me suis vu de nuit Couché à vos côtés Capable de respirer Votre présence aimante Un calme sans nuage Sans reproche ni attente Les corps magnifiquement qui s’ajustent De vagues et de fleurs odorantes Enivrées enivrantes Je vous ai vue encore De sourires affichés Capable de nous dire Le temps va s’arranger De larmes illuminées Ni regret ni défaite Les corps changeant d’allure à porter Le doux dans l’étau à s’y prendre Les beaux jours à nous rendre Je n’ai rien dit bien sûr Craignant je ne sais quoi Gardant au fond de moi L’espoir de nos possibles L’un soulevé de l’autre Je n’ai rien dit bien sûr Craignant je ne sais quoi Gardant au fond de moi Les mots à s’y méprendre Le fer cousu au tendre Je vous ai emportée Souvenirs à mes côtés Sereine à me troubler D’ambiance marquante Le silence à reprendre Les années sans me pendre Finir par savoir s’en aller Comme la vie va prenante Débordé débordante Je nous ai essaimés la montagne est sacrée Pour ne pas trébucher se remettre à marcher Je me revois encore Vous laissant me quitter Sans que vous vous doutiez Du séisme provoqué Par votre seule absence Le vide m’a fracassé Le silence fut dit Simplement d’un regard Point de point sur le i Pas de train à la gare Poésinavouée Qui vous a vue partir Heureux de ne pas pleurer Tant d’amour à ternir Je n’ai rien dit bien sûr Craignant je ne sais quoi Gardant au fond de moi L’espoir de nos possibles L’un soulevé de l’autre Je n’ai rien dit bien sûr Craignant je ne sais quoi Gardant au fond de moi Les mots de l’invisible Quand tout était possible
4.
La vie cette magnifique En mai au soleil De pluie en arc-en-ciel J’aimais les hirondelles La vie cette magnifique En maître sans limites De votre voix coupante De douce à réticente Vous vous abandonniez J’aimais sous les étoiles À chaque nuit venue Y lever grand les voiles Des yeux dévorant tout Confiant M’y perdre La vie cette magnifique D’hiers en souvenirs Sur les ailes du désir Elles savaient m’emporter Poésidylliques Collé à votre peau Fulgurants espaces dont la trace S’incruste et puis s’efface Le fil s’est barbelé En corps raz-de-marée Paradis effondrés Sans voir venir la mort Au bout debout C’est magnifique La vie La nuit Des ailes Le vent C’est grand C’est magnifique Les voiles Ta peau Les étoiles Les feuilles Les saisons Tu étais la plus belle J’aimais croire en l’amour Qu’importe l’érosion Vibrer à l’infini La vie cette magnifique Je n’ai rien oublié Je porte ton prénom L’empreinte de ta présence Aura su me combler
5.
Mon moral de papillon-cheval Malgré ce soleil plein la rosée qui brille Parfois vacille Ça tiendrait de la grippe venue en courant d’air D’une tempête de nuit d’insomnie aux bagarres dans ma tête Du dédale invincible des idées malmenées D’un oubli de la quête Va savoir Dvkjdfvlkjfhfh;hf;vh;fh Dkjvh;hd;hvnivi;flfv;lk; Akjhc;hv;ljhasjhjh;ljh;j Akjkjh;jfllkjlkvlvjv;jv;j Pourtant m’arrive sans prévenir De revoir sur le sable De mes pas effacés Les marées qu’additionne À ces soleils couchés La splendeur Poésinachevée Chaque autre nouveau matin éveillé m’offre la chance De poursuivre ou reprendre une route aux détours illuminés
6.
Poésici 02:52
T’as planté là les amis Les étoiles au bout d’la nuit T’as craché comme un enfer Pis moi j’sais pus quoi faire On se fait du mauvais sang On a mal en t’attendant Dans ma ville y a pus d’maison Y a pus d’cœur y a pus d’raison J’ai couché au fond d’un puits Tous mes ciels tous mes ennuis Si quek’part tu veux m’trouver J’s’rai caché en t’sous du lit Tu m’as laissé ta détresse Peu importe les caresses J’ai tourné l’dos à l’hiver Y a personne qui gagne la guerre T’es trop belle quand j’te vois pus Ch’trop tout seul quand chus perdu Le soleil brille pus pour moi C’est comme ça quand tu t’en vas J’ai marché les bouts qu’j’ai pu Tu m’as faitte plus grand qu’nature Me v’là pris entre les voitures J’broie du noir au coin d’la rue Tu pourrais rev’nir un jour Nous dire que t’as oublié Que l’passé c’est l’passé Que tu nous as pardonné Tu pourrais un jour rev’nir On se prendrait dans nos bras La chicane ç’a pas d’avenir J’te rassure On t’aime ben fort

about

Voici Lucioles de Poésinutiles, la seconde étape du projet d’Edgar Bori : après Parcelles de Poésinutiles, le poète aux multiples visages continue la mise en musique des textes de Poésinutiles, magnifique recueil de poésies sorti en mars 2020 à l’occasion du 50e anniversaire de la Nuit de la poésie. Le mini-album numérique Lucioles de Poésinutiles regroupe 6 nouveaux textes mis en musique. Lucioles de Poésinutiles, c’est un feu de Bengale, des petites lueurs douces en surprises jusqu’aux sentiments profonds exposés au masculin.

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released May 21, 2021

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Edgar Bori Montréal, Québec

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