1. |
Poésinutile
03:23
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Soixante et quelques années
Porté par le vent
Avant d’arriver
Au bord d’un étang
Qui d’un son clair de lune
Surprend ce voyageur
Parti sur un chemin de brume
Il y a plus de cinq cent mille heures
Soixante et quelques jours de fête
Sur des châteaux de sable
Érigés dans ma tête
À dégager les câbles
De merveilles emmêlés
Et vanter la poussière le sel et les marées
Poésinutile
En dehors des arènes
Trouvé ce goût des lèvres
Défiant la course folle
Soixante et quelques murs troués
Chargé bleu d’océans
À traverser l’azur
À pas d’écran géant
Un monde à découvrir
Promis de ciels en fleurs
De jardins d’ombres rires
Le pire et le meilleur
Soixante et quelques années
Valsé d’insouciant
Les pas mesurés aux pas de géants
Qui m’ont ouvert la voie
À cris de défricheurs
Les marteaux forgés aux enclumes
À s’en arracher jusqu’au cœur
Poésinutile
En dehors des arènes
Trouvé ce goût des lèvres
Défiant la course folle
Des tordus aux chevilles avançant en déçus
Qui cachent en leur mémoire
La clé du va savoir
Que je ne cherchais plus
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2. |
Poésivernale
02:21
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De marbre ma foi en l’humain
Coureur de courants d’air
Multipliant sa masse
Bras ferrés d’important
Aux mains glacées
Frappantes de pas d’allure
Aux lèvres rudement sèches
Affairées à compter
Prises entre chien et loup
D’avenir sans horizon
À dresser des barrières
Le long d’années-lumière
Sa vue sombrant de hibou
Après les pots cassés
En siècles d’avancées en retard
Qui saura raconter
Aux autres nouveau-nés
L’envie cadeau de vivre
Ce privilège de vivre
De rire
La beauté de pleurer
Meurtrie aux enfants fous
Notre mère terre s’essouffle
Le crie
L’avenir heureux s’éloigne
Il n’y aurait plus d’abri
L’ère vitesse s’en porterait macabre
Propulsée d’êtres aux écrans bulles de verre
Flamboyante modernité
Vois retomber en cette fin d’été
La poésivernale
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3. |
Poésinavouée
03:42
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Je me suis vu de nuit
Couché à vos côtés
Capable de respirer
Votre présence aimante
Un calme sans nuage
Sans reproche ni attente
Les corps magnifiquement qui s’ajustent
De vagues et de fleurs odorantes
Enivrées enivrantes
Je vous ai vue encore
De sourires affichés
Capable de nous dire
Le temps va s’arranger
De larmes illuminées
Ni regret ni défaite
Les corps changeant d’allure à porter
Le doux dans l’étau à s’y prendre
Les beaux jours à nous rendre
Je n’ai rien dit bien sûr
Craignant je ne sais quoi
Gardant au fond de moi
L’espoir de nos possibles
L’un soulevé de l’autre
Je n’ai rien dit bien sûr
Craignant je ne sais quoi
Gardant au fond de moi
Les mots à s’y méprendre
Le fer cousu au tendre
Je vous ai emportée
Souvenirs à mes côtés
Sereine à me troubler
D’ambiance marquante
Le silence à reprendre
Les années sans me pendre
Finir par savoir s’en aller
Comme la vie va prenante
Débordé débordante
Je nous ai essaimés la montagne est sacrée
Pour ne pas trébucher se remettre à marcher
Je me revois encore
Vous laissant me quitter
Sans que vous vous doutiez
Du séisme provoqué
Par votre seule absence
Le vide m’a fracassé
Le silence fut dit
Simplement d’un regard
Point de point sur le i
Pas de train à la gare
Poésinavouée
Qui vous a vue partir
Heureux de ne pas pleurer
Tant d’amour à ternir
Je n’ai rien dit bien sûr
Craignant je ne sais quoi
Gardant au fond de moi
L’espoir de nos possibles
L’un soulevé de l’autre
Je n’ai rien dit bien sûr
Craignant je ne sais quoi
Gardant au fond de moi
Les mots de l’invisible
Quand tout était possible
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4. |
poésie - Poésidyllliques
03:15
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La vie cette magnifique
En mai au soleil
De pluie en arc-en-ciel
J’aimais les hirondelles
La vie cette magnifique
En maître sans limites
De votre voix coupante
De douce à réticente
Vous vous abandonniez
J’aimais sous les étoiles
À chaque nuit venue
Y lever grand les voiles
Des yeux dévorant tout
Confiant
M’y perdre
La vie cette magnifique
D’hiers en souvenirs
Sur les ailes du désir
Elles savaient m’emporter
Poésidylliques
Collé à votre peau
Fulgurants espaces dont la trace
S’incruste et puis s’efface
Le fil s’est barbelé
En corps raz-de-marée
Paradis effondrés
Sans voir venir la mort
Au bout debout
C’est magnifique
La vie
La nuit
Des ailes
Le vent
C’est grand
C’est magnifique
Les voiles
Ta peau
Les étoiles
Les feuilles
Les saisons
Tu étais la plus belle
J’aimais croire en l’amour
Qu’importe l’érosion
Vibrer à l’infini
La vie cette magnifique
Je n’ai rien oublié
Je porte ton prénom
L’empreinte de ta présence
Aura su me combler
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5. |
Poésinachevée
02:32
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Mon moral de papillon-cheval
Malgré ce soleil plein la rosée qui brille
Parfois vacille
Ça tiendrait de la grippe venue en courant d’air
D’une tempête de nuit d’insomnie aux bagarres dans ma tête
Du dédale invincible des idées malmenées
D’un oubli de la quête
Va savoir
Dvkjdfvlkjfhfh;hf;vh;fh
Dkjvh;hd;hvnivi;flfv;lk;
Akjhc;hv;ljhasjhjh;ljh;j
Akjkjh;jfllkjlkvlvjv;jv;j
Pourtant m’arrive sans prévenir
De revoir sur le sable
De mes pas effacés
Les marées qu’additionne
À ces soleils couchés
La splendeur
Poésinachevée
Chaque autre nouveau matin éveillé m’offre la chance
De poursuivre ou reprendre une route aux détours illuminés
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6. |
Poésici
02:52
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T’as planté là les amis
Les étoiles au bout d’la nuit
T’as craché comme un enfer
Pis moi j’sais pus quoi faire
On se fait du mauvais sang
On a mal en t’attendant
Dans ma ville y a pus d’maison
Y a pus d’cœur y a pus d’raison
J’ai couché au fond d’un puits
Tous mes ciels tous mes ennuis
Si quek’part tu veux m’trouver
J’s’rai caché en t’sous du lit
Tu m’as laissé ta détresse
Peu importe les caresses
J’ai tourné l’dos à l’hiver
Y a personne qui gagne la guerre
T’es trop belle quand j’te vois pus
Ch’trop tout seul quand chus perdu
Le soleil brille pus pour moi
C’est comme ça quand tu t’en vas
J’ai marché les bouts qu’j’ai pu
Tu m’as faitte plus grand qu’nature
Me v’là pris entre les voitures
J’broie du noir au coin d’la rue
Tu pourrais rev’nir un jour
Nous dire que t’as oublié
Que l’passé c’est l’passé
Que tu nous as pardonné
Tu pourrais un jour rev’nir
On se prendrait dans nos bras
La chicane ç’a pas d’avenir
J’te rassure
On t’aime ben fort
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