1. |
Poésinutile
03:21
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Soixante et quelques années
Porté par le vent
Avant d’arriver
Au bord d’un étang
Qui d’un son clair de lune
Surprend ce voyageur
Parti sur un chemin de brume
Il y a plus de cinq cent mille heures
Soixante et quelques jours de fête
Sur des châteaux de sable
Érigés dans ma tête
À dégager les câbles
De merveilles emmêlés
Et vanter la poussière le sel et les marées
Poésinutile
En dehors des arènes
Trouvé ce goût des lèvres
Défiant la course folle
Soixante et quelques murs troués
Chargé bleu d’océans
À traverser l’azur
À pas d’écran géant
Un monde à découvrir
Promis de ciels en fleurs
De jardins d’ombres rires
Le pire et le meilleur
Soixante et quelques années
Valsé d’insouciant
Les pas mesurés aux pas de géants
Qui m’ont ouvert la voie
À cris de défricheurs
Les marteaux forgés aux enclumes
À s’en arracher jusqu’au cœur
Poésinutile
En dehors des arènes
Trouvé ce goût des lèvres
Défiant la course folle
Des tordus aux chevilles avançant en déçus
Qui cachent en leur mémoire
La clé du va savoir
Que je ne cherchais plus
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2. |
Poésidylliques
03:13
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La vie cette magnifique
En mai au soleil
De pluie en arc-en-ciel
J’aimais les hirondelles
La vie cette magnifique
En maître sans limites
De votre voix coupante
De douce à réticente
Vous vous abandonniez
J’aimais sous les étoiles
À chaque nuit venue
Y lever grand les voiles
Des yeux dévorant tout
Confiant
M’y perdre
La vie cette magnifique
D’hiers en souvenirs
Sur les ailes du désir
Elles savaient m’emporter
Poésidylliques
Collé à votre peau
Fulgurants espaces dont la trace
S’incruste et puis s’efface
Le fil s’est barbelé
En corps raz-de-marée
Paradis effondrés
Sans voir venir la mort
Au bout debout
C’est magnifique
La vie
La nuit
Des ailes
Le vent
C’est grand
C’est magnifique
Les voiles
Ta peau
Les étoiles
Les feuilles
Les saisons
Tu étais la plus belle
J’aimais croire en l’amour
Qu’importe l’érosion
Vibrer à l’infini
La vie cette magnifique
Je n’ai rien oublié
Je porte ton prénom
L’empreinte de ta présence
Aura su me combler
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3. |
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Midi moins deux au cadran sans batterie
Lui s’importance au rythme de ses cent pas
Son téléphone non plus ne répond pas
Il parle au vide s’enflamme il va s’y faire
Toujours moins deux affichent les aiguilles
Il gesticule et crache des fleurs séchées
Il doit sentir ou voir la mort venir
Dans son regard je lis le mot confus
Ses pieds s’énervent ses doigts le bousculent
Il a percé le fond de sa pensée
Il n’est plus là son plancher bascule
Qui s’en soucie il s’est classé perdu
Midi moins deux toujours à chaque seconde
Il se questionne sais-tu quelle heure on est
L’itinérance a fait de lui personne
Le sans-amour jamais ne l’abandonne
Midi moins deux le retrouve écrasé
Près des poubelles qui lui servaient d’abri
Encore un tour de l’horloge arrêtée
Un autre jour au milieu de la nuit
Poésitinérant pied au piège exposé en détresse
Au fond des villes ignoré jusqu’au sang
Passant passé déchantant de promesses
En prisonnier d’aiguilles étrangères au cadran
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4. |
Poésimaginaire
03:13
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Si ta mère a semé
Le souffle de la lune
Son clair lueur d’espoir
Parfois d’eau salée bercé de dunes
Si au fort de l’orage
Elle t’a pris tout près d’elle
Te racontant la suite en perles de soleil
Poésimaginaire
Un matin de rosée
Au lieu de t’enfoncer
Tu sauras t’envoler
Si ta mère t’a transporté
Petit oiseau pas de plumes
Au bout d’un septième ciel
Rempli d’elle
Si son velours chanté
Des aurores boréales
De papillons l’été
De cimes à conquérir
Si son amour tendresse
S’est peuplé d’hirondelles
Poésimaginaire
Un matin de rosée
Au lieu de t’enfoncer
Tu sauras t’envoler
Ne t’en fais pas petit
Même si tu t’es usé
Que tu te sens rouillé
Même si tu vas pesant
Aux crevasses de la vie
Ne t’en fais pas petit
Au lieu de t’enfoncer
Tu sauras t’envoler
T’envoler… t’envoler… t’envoler… t’envoler
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5. |
Poésinattendue
02:06
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Peut-être qu’à s’attarder aux fleurs
Aux vagues que la mer abandonne
Aux secondes arrêtées de lucioles
On s’apprend hors du cadre des écoles
Les chocs les tempêtes les éclairs
Désarrois nés du sable dans les yeux
Les automnes plus violents les hivers
Et la peau en épave de pluvieux
Peut-être sans la peur sans la quête imposée pour la gloire
On échappe à voir mourir les feuilles et puis en terre les hommes
S’éloigner des naufrages annoncés
Respirer calme
Rerespirer à l’oreille des colibris
Solide non-tristesse d’un vœu coquille dévalant les ruisseaux
Peut-être sans chercher
On trouverait l’air d’encore
Au grandiose s’avancer
Chaque heure chaque minute chaque seconde
Le vibrant saurait nous envelopper
D’une poésinattendue poésinattendue
Dans ce monde qui ne tient qu’à nous deux
D’enchanter
À nous deux d’en chanter
À nous deux d’enchanter
À nous deux d’en chanter
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6. |
Poésinnommable
02:48
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Que des hommes en santé si malades s’entretuent
Que s’étalent leurs ripostes en bravades toréador
Cracher droit dans les airs et vanter
L’indifférente mise à mort
Trôner l’or comme ultime intelligence
Vicier l’eau pour la vendre
Marteler les slogans pourris de sincéritude
Multiplier les cacas posés chez la voisine
Je reste en désaccord en plein centre d’achats comme à la place des arts étrangement assis
Face aux parades de sourires satisfaits nobles pantins feints d’aisance
Aux cravates au complet trempées de décadence
Aux souliers si vernis brillants d’insensés sens
Enflés d’imbu d’ego flouant la meute
Forts des clôtures qu’est-ce qu’on y peut des perdants s’ils ont faim
J’évade mon champ d’égout retiré en forêt
Viols mensonges tricheries
Dents trop blanches
Montres et parures assorties en voyous
Droits aux bagues sertis de souillures
Silences en discours enrobés d’hypocrite
Enrichis de conflits nourris d’enfants soldats
Je sais pourtant tout ça
Indignation révolte en sourdine d’utopies d’oser
Cloué à réfléchir par où sortir du lot
À part jeter la pierre du risque de déranger
Me laisser démolir la laine sur le dos
Au nez d’un bon repas qui s’additionne en mille
Je me défile anguille et n’avance plus qu’au pas
Poésinnommable
Les ogres s’élèvent engraissés au mépris
Leurs rouleaux compresseurs de crachats aplanissent l’urgence
Et le pain débordant s’amoncelle en poubelles
Plus de place à leur table suffisance
De rage j’imagine comme tant d’autres fourmis
J’imagine que les rois de ce monde au sommet
Ont droit de vivre aussi
Les changements de saisons reviennent en boucle au même
Tomba tomba tomba les feuilles
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7. |
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J’aurais voulu savoir
À son parler d’amour
Loin d’entendre les faibles
De quoi le monde est fier
J’aurais voulu saisir
Au vol de nos tendresses
Que plus on s’additionne
Plus on arrive en moins
À une tout autre échelle
Jusqu’où les galaxies
Pour des milliards d’entre elles
S’étendent dans la nuit
J’aurais aimé toucher l’immensité
De l’entre toi et moi
En beaucoup moins petit
Voir naître mon pays
Certains penseurs avancent
Pris dans leur sablier
Qu’au dur calendrier du fur et à mesure
Qu’importe la cadence
Le temps nous est compté
Si tôt fait d’arriver
Aveugles entre ces pôles
On s’en irait mourir
Poésignorance
Du rien à l’infini
De bêtise en génie
Mirages de disparus
Poésignorance
Nano géante
Éternelle éphémère
Vide et débordements
Descente d’escaliers
Aux cœurs battant retraite
Aux cœurs à réparer
Malgré l’odeur d’essence
Je signerai mon passage
Marqué par ton visage
Notez d’aucun regret
Certains penseurs avancent
Pris dans leur sablier
Qu’au dur calendrier du fur et à mesure
Qu’importe la cadence
Le temps nous est compté
Si tôt fait d’arriver
Aveugles entre ces pôles
On s’en irait mourir
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8. |
Poésirréelle
02:52
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Il y avait un désert
Semé de nénuphars
Une heure d’atmosphère fine
Qui vous a vue passer
Un parfum de nulle part
Une attente encensée
Une lueur divine
Amarrée à l’ivresse
L’image persiste en vrai
Une sorte de câble
Tissé de fils d’acier
Sans pourtant vous connaître
Solitaire sur ma pierre
Égaré de repères
J’imaginais vous plaire
Renonçant presque à vivre
Naufragé de l’orage
Du vertige à flancher
Grandissait ma détresse
Sirène de la mer
Ondulante
Douce comme un rayon vert
Le délire de m’y voir y sombrer
Quel éclair m’a frappé
Au soleil se couchant
Laissant place au reflet
D’une main caressée
Poésirréelle
La vie s’est étoilée
Chair essentielle
Prunelle refermée
Sans ego fracassé
Vous m’avez embrassé
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9. |
Poésinnée
04:30
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Poésinnée
Fine d’intuitions portée
Même si les déceptions pleuvent
Et la suie installée
Ma mère auteure
Remplie d’appels du large
M’a transmis ses parcelles
De poètes inventés
Leurs souffles à incarner
Leurs regards aux grands fonds
Dépassant le passable
Ma mère auteure
N’a plus écrit ni torrents ni remous
À compter du moment
Où elle me choisit
Pour porter sans relâche
Quand les sens se libèrent
D’étincelles transvasées
L’émerveille
Poésinnée
Fine d’intuitions portée
Même si les déceptions pleuvent
Et la suie installée
En confiance et chaleur
En ouverture infinie
Insoumise et d’alarmes
Les mots qui pardonnent
Les mots qui sourient charment et donnent
Les mots empruntés qui imprègnent
Sur le papier qui crie
Poésinnée
Fine d’intuitions portée
Même si les déceptions pleuvent
Et la suie installée
Mère veilleuse en retombées de volcans
À l’infini la vie aux sentiments qui dansent
Tu scintilles d’une route offerte aux va-nu-pieds
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10. |
Poésirréparable
03:03
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Quelque part hier s’il vous plaît
De leur souffle atomique
Deux bombes ont semé
Dans mes yeux d’enfant sage l’impensable
L’horloge d’une époque
Noir et blanc en télé
S’est figée
Deux bombes insensées
Aux poussières intraitables
Pionnières de tant d’autres
Champignons surpuissants
Éclatants de sciences aveuglées
Sont tombées
Poésirréparable
Poésirréparable
Poésirréparable
Irréparable
Quand en tombes valsent les bombes
À construire le défaire
À semer le progrès en désordre
Avancées pour la paix
Affairées aux éclats d’il le faut
Poésirréparable
De zones grises confortables
D’irritants cumulés
Aux lueurs de nos leurres
Assourdie au vacarme
Convaincue d’inutiles Don Quichotte
Imposante à trôner le vilain
Poésirréparable
L’avenir on l’espère oubliera
Qu’aujourd’hui on placarde
Plein les murs de l’oubli
Plains les murs
De l’oubli
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11. |
Poésidéfendue
02:23
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12. |
Poésidolâtre
05:03
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Pour astucieusement de nuit attirer le poisson
Le moucheron l’orignal
La méthode connue fatale illégale
S’équipe généralement d’un fanal
Tout ce qui brille serait champion d’intérêt
À coup sûr ce savoir sait s’étendre
Au commun de l’Homo sapiens
L’usurpé comme ses maîtres
Dieu par exemple unique Éternel invisible
Dans ses rayons d’églises temples mosquées synagogues
Et j’en passe
Grâce à ses lumières divines
A habilement servi à braconner crédule
Son pouvoir ostensoir démesure anti-veaux d’or étincelants
S’est classé premier outil maître pilleur
Mais pour le pauvre mortel
Bronze issu du plâtre
Assis haut au sommet de l’Olympe
Qui poésidolâtre au seul fruit de la gloire nourri au mépris
Pour cet unique qui s’y hisse
Comprenons qu’il ou qu’elle
Ne voit pas d’avantages
Au plancher pour les vaches
Dont le lait se périme
Une tache un éclaté de ruine
Si en vrai le temps passe
Vieillir on s’en remet ou pas
Mais descendre les marches
Si on a tué pour elles
Avalé de poésidolâtre
Si on s’y est converti
Quand la poussière veille
Au creux des étincelles
Refermant le couvercle
C’est revenir en cendres
Au fond d’une poubelle
Comme on tranchait les ailes
De ceux sur le chemin
Qui bloquaient le passage
Pour astucieusement de nuit attirer le poisson
Le moucheron l’orignal
La méthode connue fatale illégale
S’équipe généralement d’un fanal
Tout ce qui brille serait champion d’intérêt
À coup sûr ce savoir sait s’étendre
Au commun de l’Homo sapiens
L’usurpé comme ses maîtres
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13. |
Poésîle
02:23
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Minuscule isolée quelque part
Une parmi des milliards
Une planète à bout de cerveaux emballés
Abusée sur les sentiers du drame
Ton climat sans bon sens chamboulé
Voire de près sept degrés
Le débile à outrance l’explosante insouciance
À la course au prix à rembourser
Temps de poésies tues
Aux humains balayés
Les mots malentendus
Rendus à s’enfarger
Poésîle mal aimée
Au surusage usée
Nature estropillée
Quand dis-tu que tout va s’effondrer
Tes forêts qui s’étendent en fumée
Tes saisons déraillées
Ton air pur en bouteille tes oiseaux aux poubelles
Que dis-tu de la modernité
Les chagrins promis à ceux qui restent
Feus festins de promesses
Elles avaient la vie belle nos neiges éternelles
Les suivants n’auront qu’à se ranger
Temps de poésies tues
De migrants emportés
D’idées assassinantes
Au visage désolé
Poésîle mal aimée
Aux écueils ignorés
Au parcours pollué
Quand dis-tu que tout va s’arranger
On s’agite à jaser
En main le désamour
À péter rien à faire
Au jour poussière le jour
Poésîle en grisaille
Notre seule mère navire
Le meilleur sur la paille
Titanic d’un trop proche à venir
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14. |
Poésinavouée
03:40
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Je me suis vu de nuit
Couché à vos côtés
Capable de respirer
Votre présence aimante
Un calme sans nuage
Sans reproche ni attente
Les corps magnifiquement qui s’ajustent
De vagues et de fleurs odorantes
Enivrées enivrantes
Je vous ai vue encore
De sourires affichés
Capable de nous dire
Le temps va s’arranger
De larmes illuminées
Ni regret ni défaite
Les corps changeant d’allure à porter
Le doux dans l’étau à s’y prendre
Les beaux jours à nous rendre
Je n’ai rien dit bien sûr
Craignant je ne sais quoi
Gardant au fond de moi
L’espoir de nos possibles
L’un soulevé de l’autre
Je n’ai rien dit bien sûr
Craignant je ne sais quoi
Gardant au fond de moi
Les mots à s’y méprendre
Le fer cousu au tendre
Je vous ai emportée
Souvenirs à mes côtés
Sereine à me troubler
D’ambiance marquante
Le silence à reprendre
Les années sans me pendre
Finir par savoir s’en aller
Comme la vie va prenante
Débordé débordante
Je nous ai essaimés la montagne est sacrée
Pour ne pas trébucher se remettre à marcher
Je me revois encore
Vous laissant me quitter
Sans que vous vous doutiez
Du séisme provoqué
Par votre seule absence
Le vide m’a fracassé
Le silence fut dit
Simplement d’un regard
Point de point sur le i
Pas de train à la gare
Poésinavouée
Qui vous a vue partir
Heureux de ne pas pleurer
Tant d’amour à ternir
Je n’ai rien dit bien sûr
Craignant je ne sais quoi
Gardant au fond de moi
L’espoir de nos possibles
L’un soulevé de l’autre
Je n’ai rien dit bien sûr
Craignant je ne sais quoi
Gardant au fond de moi
Les mots de l’invisible
Quand tout était possible
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15. |
Poésinoubliable
04:16
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|||
S’élancer aux aubes roses
Avec au cœur les ans chantés
Croiser le fer ouvert aux choses
En paix la mort enterrée
C’est fou comme la vie passe
Semé au vent le temps s’envole
Perdu d’étoiles en clairs de lune
En veille de soleils couchants
Mais c’est fou qu’autant s’efface
Ces rêves de toujours qui s’étiolent
Reprendre souffle refaire surface
Oser sur les océans
D’amour naître sur place
À revivre encore le chant des dunes
Aux regards doux jamais de glace
D’air dénudé de fortune
C’est fou comme la vie donne
Porté par les ans même d’automne
En devenir un jour personne
En force se tenir debout
S’élancer aux aubes roses
Demain sans peur de sang mêlé
Croiser le fer ouvert aux choses
En paix la mort enterrée
C’est fou à chaque seconde
Ce sentiment privilégié
Un pur hasard de faim du monde
Avoir reçu
Te rencontrer
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16. |
Poésici
02:54
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T’as planté là les amis
Les étoiles au bout d’la nuit
T’as craché comme un enfer
Pis moi j’sais pus quoi faire
On se fait du mauvais sang
On a mal en t’attendant
Dans ma ville y a pus d’maison
Y a pus d’cœur y a pus d’raison
J’ai couché au fond d’un puits
Tous mes ciels tous mes ennuis
Si quek’part tu veux m’trouver
J’s’rai caché en t’sous du lit
Tu m’as laissé ta détresse
Peu importe les caresses
J’ai tourné l’dos à l’hiver
Y a personne qui gagne la guerre
T’es trop belle quand j’te vois pus
Ch’trop tout seul quand chus perdu
Le soleil brille pus pour moi
C’est comme ça quand tu t’en vas
J’ai marché les bouts qu’j’ai pu
Tu m’as faitte plus grand qu’nature
Me v’là pris entre les voitures
J’broie du noir au coin d’la rue
Tu pourrais rev’nir un jour
Nous dire que t’as oublié
Que l’passé c’est l’passé
Que tu nous as pardonné
Tu pourrais un jour rev’nir
On se prendrait dans nos bras
La chicane ç’a pas d’avenir
J’te rassure
On t’aime ben fort
|
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17. |
Poésidéveil
03:32
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Il fallait bien qu’il vienne ce soleil de plomb
Brillant d’autant d’humains engloutis sous leur or
En écrasant tous ceux qui n’ont rien dans la vie
Que le combat pour vivre cherchant à se nourrir
Il faudra bien qu’éclate un jour chaud en record
Cette mêlée de cris de haches et d’yeux de rage
Devant tant de bêtise en course au plus idiot
À qui sera premier à se jeter à l’eau
Et les marées montantes de glaciers disparus
Et les feux en cascades et les morts dans les rues
Et les enfants sans lendemains qui chantent
Et leurs rêves embrumés sans étoiles filantes
Comment bravant les loups les biches se réveillent
Pas si facile à faire mais je peux dire ici
Que dans ce monde encore elles sont bien plus nombreuses
Que les prédateurs fous qui enchaînent les leurres
Le regard a changé il me semble d’actions
Un combat se dessine d’ampleur Poséidon
Et se pointe l’espoir qu’en deux générations
L’Éveil sera celui de toutes les nations
Et les marées montantes de glaciers disparus
Et les feux en cascades et les morts dans les rues
Et les enfants sans lendemains qui chantent
Et leurs rêves embrumés sans étoiles filantes
Viendront les hécatombes et les grisailles d’horreurs
Seront-elles vraiment pires que cette ère d’ambitions
Notre train a atteint les mille kilomètres-heure
Et se dirige tout droit vers un mur en béton
Le regard a changé et le climat fait loi
Saurons-nous relever le plus grand des défis
Pendant que d’autres en chœur resteront bien assis
C’est clair diront plusieurs nous défierons les lois
Nous n’avons plus le choix
Nous défendrons nos droits
Pour nos enfants sans lendemains qui chantent
Et leurs rêves embrumés sans étoiles filantes
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