1. |
D'abord
03:49
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D’abord croiser vos yeux
Comme je n’en ai plus vus – déçu
L’amour fou
A déserté les rues – sans plus
D’abord saisir au charme
Le temps d’un sourire tendre – attendre
Quitte à baisser les armes
Au lieu de se défendre
Sans vous connaître
Vous désirer si fort – à tort
Une chambre à coucher
Qui menait à l’exquis – et puis
Sur un bateau complice
De gouttes de rosée – tenter
D’éviter à tout prix
Novembre sous la pluie
Vous ma muse et poète
D’ivres nuits de juillet
Je vous aime à jamais
D’abord à vos parfums
De désordre en sentiers – aller
Jusqu’où mènent ces pas
Qu’efface la marée – je sais
Ensuite vous inventer
À vous laisser partir – c’est dire
Pour revenir peut-être
Un jour quand vous voudrez
Vous ma muse et poète
D’ivres nuits de juillet
Je vous aime à jamais
D’avoir prêté vos yeux
Comme je n’en ai plus vus
D’avoir posé les armes
Le temps d’un sourire tendre – à prendre
D’avoir sans me connaître
Sur un bateau complice
Évité à ma vie
Novembre sous la pluie
Évité à ma vie
Novembre et parapluie
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2. |
Journée d'enfer
04:25
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C’était une journée d’enfer
Il n’y avait plus qu’à s’enfuir
Trop plein de foutu par terre
Trop peu de qui va sans dire
J’ai décoré ma vaisselle
Avec un goût de poubelles
Chez moi
C’était une journée d’enfer
Briser de l’homme à l’animal
Un de ces jours à se faire
Un moral de sous-sol sale
J’ai enroulé à la pelle
Mes déboires de demoiselles
Cent fois
Une de ces journées qu’on perd
Et les passants dans les rues
Apprivoisés à se taire
Un parfum de déjà-vu
J’ai abouti sur la plage
En compagnie d’un café au pied d’un nuage
Sombre et à ne pas s’en faire
Quand le sourire vient à manquer
C’était une journée d’enfer
Un cri brûlant sur le quai
Vite fait d’arracher les pages
Sucré l’azur à l’allure ne scintillant plus
Une de ces parties qu’on perd
Quand les matins tiennent à mourir
Les amis tombent en poussière
Hier parlait d’avenir
J’ai fracassé ma vaisselle
Au fond d’un fond de ruelle
Sans chat
C’est la nuit, toute la nuit
Qu’il me faut des paradis
C’est la nuit, toutes les nuits
Je me défonce à l’oubli
À coeur ouvert aux chahuts
Avant que l’aube-chagrin me trouve perdu
Devant l’ennui je m’enchaîne au paradis
À trafiquer mes taudis
Et oui mais, le oui mais
Ma cervelle chauffe un taxi
Voilà qu’elle frappe à ma porte
L’heure infirmière qui me porte
En omni somnifères
Ses omni somnifères
Encore un jour d’enfer
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3. |
Amants fous
03:33
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4. |
J'sais pas comment
04:18
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J’sais pas comment
Ou si tu trouves ça drôle
Tasser sa vie
En comptant les zéros
Chausser ses poings
En fonçant dans son rôle
Souvent cacher
Qu’on est mal dans sa peau
Sais-tu pour qui
On charge ses épaules
D’un bel avenir
Dont le rêve a déteint
Un soleil gris
À l’ombre des grands saules
La décadence a rejoint le troupeau
Les malappris assis au gouvernail
Qui nous dirigent plein droit de faille en faille
Poussant la crasse du bout de leurs souliers
D’un cher poli nous saignent à les cirer
J’sais pas si y faut vomir ou rester fiers
La puanteur tourne à l’humanité
Y’a qu’à se dire chacun se cache de l’air
Y’a qu’à sentir qu’on a le nez bouché
J’sais pas comment
On va r’monter la côte
C’est grave au point qu’on veut pus en parler
Tout se dilue d’horreur à la beauté
Pendant qu’on mord en paix d’vant sa télé
J’sais pas comment ou si tu trouves ça drôle
Des milliards d’yeux qui fixent le danger
D’un paysage trop riche en pays pauvres
Sur un vaisseau déjà plein à craquer
J’sais pas comment on peut trouver ça drôle
Des milliards d’yeux qui fixent les rochers
D’un paysage trop riche en pays pauvres
Une dernière phrase qui finit par soulier…
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5. |
La vache Arthur
04:53
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De l’autre côté de la clôture
Y a une vache qui s’appelle Arthur
Rimbaud soir d’en faire une histoire
La pauvre Arthur échappée
Est tombée dans la confiture
Aux frères franciscains
V’là Arthur
Elle est blessée peut-être
Il est 5 heures
Qui s’en soucie
Parler d’Arthur
Vivant sa prose à Saint-Tite-des-Caps
Faut qu’on comprenne l’idée qu’avant de mourir
Arthur la vache s’est extasiée devant la murale
de Jordi Bonet
En lisant ces mots de Péloquin
Vous êtes pas écoeurés de mourir
bande de caves ! C’est assez !
Bande de caves
Parler des roses
À Singapour
Douces odeurs du fond de ta cour
Et toujours défendre cette seule idée
Que de l’autre côté de la clôture
Y a une vache qui s’appelle Arthur
Rimbaud soir d’en faire une histoire
Rimbaud, beau soir, soir d’enfer, d’en faire une histoire
Soir d’enfer, une histoire
Perd vers se cou le ver
Perd pervers verse secoue coule lever
Mor fée lon gue nombre
Mords Morphée félon longue guenon n’ombre
Bar bar bu tor tur er
Bar barbare barbu butor torture tuerez
É tan du ré pi cé
Étang tendu durée répit pisser
Parce que de l’autre côté de la clôture
Y a une vache qui s’appelle Arthur
Rimbaud
Soir d’enfer, une histoire
Elle est blessée peut-être
Il est cinq heures
La poésie se meurt
On en fera des hot dogs
Rimbaud
Soir d’en faire une histoire
Rimbaud
Soir d’enfer, une histoire
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6. |
Histoire banale
03:10
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Histoire banale couvée de courants d’air
Pondue dans ’brume jaune de faible atmosphère
Un coeur à « triste » et l’autre à « c’est fermé »
C’est bleu comment la Méditerranée
Histoire banale d’un tour sans horizon
Petit biscuit pauvre chien p’tite saison
Parvis d’une vie dévaluée à l’heure
Là où les ballons tournent pas rond sur les nez (Salut Michel)
J’écume les jours à mordre la poussière
Les plumes des poules déshabillées hier
De Cendrillon à la fée Carabosse
J’essuie l’effet d’une entaille jusqu’à l’os
J’ai la mâchoire bardassée aux tourments
Ho la mémoire des sentiers de compagnes
Autant d’étoiles trop tôt tombées en panne
M’abandonnant au pied du firmament
Histoire banale d’où surgit Don Quichotte
Tout droit des poudres d’escampette à la porte
Au grand galop enfer et à cheval
Vers les dits vents de brisure en rafales
J’élève mon verre aux serrements de velours
Aux plumes des poules déshabillées d’amour
À ceux qui rêvent et rêveront encore
De s’émouchoir jusqu’au port qu’est la mort
Imaginés sur des îles désirées
Les ciels orange et les chants enchantés
C’est bleu pour qui la Méditerranée
Oh ma mémoire
Histoire banale de merveilles en émail
Vous m’excuserez mais le passé c’est de la paille
J’ai le goût des braises et d’un avenir qui luit
Un coeur à « triste » l’autre à « c’est pas fini »
Un coeur à « triste » et l’autre à « c’est pas fini »
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7. |
On repart
03:26
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Devant la mort du père
Comme les feuilles s’éparpillent
Après les noirs revers
La jetée des béquilles
Le nez au vent du large
L’horizon des frontières
La pensée dans la marge
Et les rêves de travers
Devant ces marées basses
Sous les couleurs d’automne
Où les amis s’effacent
Dans le fossé des hommes
Au son des coqs truands
À l’ombre des palaces
Au réveil des jours gris
À l’aube d’une petite place
On repart
Dans ce manège de dingues qui nous nourrit
On replie
Les souvenirs bleus dans nos chemises de nuit
On s’évade
Pour mieux retrouver son phare sous la pluie
On apprend
Qu’on apprend peu au tourbillon de la vie
Et on s’égare
Sur des sentiers cernés de paradis
On s’allie
À ces beaux idéaux chargés d’ennui
On s’arrange
Du merveilleux de cette chance qui nous lie
On apprend
Qu’on apprend peu au tourbillon de la vie
Au fil des nénuphars
Au son des voix ferrées
Au plancher du placard
Au coeur des déportés
Encore une journée
Sans être incinéré
Encore le grand défi
De préparer sa sortie
Et on repart
Dans ce manège de dingues qui nous nourrit
On replie
Les souvenirs bleus dans nos chemises de nuit
On s’évade
Pour mieux retrouver son phare sous la pluie
On apprend
Qu’on apprend peu au tourbillon de la vie
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8. |
Un grand vent se lève
04:05
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Politiciens blancs empoussiérés d’usine
Langue de bois mort aux enfants de Pauline
Barons des sherpas d’opérations Marteau
En reviendrons-nous des nuits des longs couteaux
Lançons le ménage et balayons la ville
On a l’équipage, fini d’être serviles
Un grand vent se lève
Bravo pour la grève
Il est temps que ça grouille
Dehors, dehors la magouille
Les oiseaux qui chantent portent la nouvelle
Un peuple s’apprête à ouvrir grand les ailes
T’as laissé ton coeur au bord de la misère
Souliers usés en rang au ministère
Un grand vent se lève
Bravo pour la grève
Il est temps que ça grouille
Dehors, dehors la magouille
Depuis le temps que ça rouille
Dehors, dehors la fripouille
Polis ti-chiens blancs enfirouapés d’urine
Langues de médias, de cuisses et de poitrines
Carrés de combats d’opérations matraques
En reviendrons-nous de tous ces tarbarnaks
Lançons le ménage et balayons la ville
On a l’équipage, fini d’être serviles
Un grand vent se lève
Bravo pour la grève
Depuis l’temps qu’ça rouille
Dehors, dehors les fripouilles
Il est temps qu’ça grouille
Dehors, dehors
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9. |
Parlons
03:18
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|||
Parlons de ce malentendu
Qui nous a laissés dans la rue
L’ennui de voir qu’on s’est tout dit
Parlez-moi d’elle
Parlons de ces silences amers
Qui nous recouvrent à ciel ouvert
La nuit lorsque brille la nuit
Parlez-moi d’elle
On s’est joués, on s’est perdus
On s’aimait, on ne s’aime plus
La vie qui s’accroche à la vie
Parlez-moi d’elle
Parlons de ces matins d’hier
De ces enfants qu’on fera taire
Demain le magnifique demain
Parlez-moi
On s’est trouvés, on s’est perdus
On s’aimera quand on ne s’aimera plus
La nuit lorsque brillait la nuit
Parlez-moi d’elle
On s’est aimés
|
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10. |
Y a plus d'émoi en moi
03:27
|
|||
Y a plus d’émoi en moi
Non on ne m’émeut plus
Ce qui va de soi tu vois
C’est qu’on ne me déçoit plus
Si longtemps j’ai lancé
Des injures aux vautours
J’en suis resté sans cible
Évidé en retour
Les malchanceux de la vie
Trop tôt devenus des loques
Des ti-pits ensevelis
En attendant la puck
Les neiges tombées l’hiver
Au jardin d’Oradour
N’ont rien blanchi calvaire
Des preuves de manque d’amour
Et le sort continue
À déjouer l’ennui
On ira voir les vues
Qui chantent le paradis
Et les matins d’automne
Garderont de nous deux
Les enfants disparus
À l’espoir plein les yeux
Y a plu des mois en moi
Voilà je ne sème plus
Le bleu qui allait là
Un beau jour n’y est plus
À si longtemps longer
Les parcours sans retour
On égare ses amers
Et ses gants de velours
Et le sort continue
À déjouer l’ennui
Et les matins d’automne
Et les plans parapluie
On ira voir les vues
Qui chantent le paradis
On naît du même avis
Et d’espoir si tu veux
Les malchanceux de la vie
Trop tôt devenus des loques
Les ti-pits ensevelis
En attendant la puck
Y a plus d’émoi en moi
Non on ne m’émeut plus
Elle est bien loin ma foi
Celle que j’ai jamais vue
Les neiges tombées l’hiver
Au jardin d’Oradour
N’ont rien blanchi calvaire
Des preuves de manque d’amour
Y a plus d’émoi en moi
Non on ne m’émeut plus
Elle est bien loin cette fois
Celle qui m’a vraiment eu
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11. |
Qu'importe
03:13
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T’as laissé les mots te répéter
Qu’on pouvait pas y arriver
En se traînant le bout des pieds
Qu’importe
T’as laissé les tas te balayer
Sous le tapis des oubliés
Avant de penser à fermer
La porte
Qu’importe
Tu t’es dépassé sans t’inquiéter
Dans répéter il y a péter
Lorsque ta Cathie t’a quitté
Qu’importe
T’as souri aussi quand t’as saisi
Auprès d’une autre au fond du lit
La fleur osée de la marée
Qu’importe
La sorte
Planté sous la pluie
Sans vouloir y croire
T’as vécu ta vie
Sans réécrire l’histoire
Tu t’es attaché à un pari
Qui s’est perdu dans ton pays
Cocu sans son identity
Qu’importe
T’as désamorcé ton ton aigri
Et t’as repris ton bâton qui
Depuis des lustres avait molli
Qu’importe
Qu’importe
T’as tourné le dos à ces gens-là
Qui te pointaient du bout du doigt
Ventripotents devant leurs Amours
mortes
T’as trouvé la nuit comme une amie
Dans ses étoiles enseveli
Tes peines d’amour au bord du nid
Qu’importe
La porte
Tu as déboulé
Tu t’es rebâti
Tu t’es dépêché
Tu as ralenti
Planté sous la pluie
Comme la mer à boire
T’as vécu ta vie
Voilà pour la petite histoire
T’as laissé les mots te répéter
Qu’on pouvait pas y arriver
En se traînant le bout des pieds
Qu’importe
T’as trouvé la nuit comme une amie
Dans ses étoiles enseveli
Tes peines d’amour au bord du nid
Qu’importe l’époque
T’as laissé les mots te répéter
Qu’on pouvait pas y arriver
En se traînant le bout des pieds
Qu’importe
T’as trouvé la nuit comme une amie
Dans ses étoiles enseveli
Tes peines d’amour au bord du nid
Qu’importe l’époque
Qu’importe les poques
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12. |
Verres fumés
04:05
|
|||
Je porte mes verres fumés même la nuit
Le flash des autographes c’est la routine
Au bistro chez Mireille
Au resto de Marie
Je porte mes verres fumés même la nuit
Je cache un grand trou noir d’ange et de suie
L’insoutenable me tue et me fascine
Le parfum des Chanel
Les faveurs de Julie
Je cache dans mes yeux noirs celui qui fuit
Je me console d’être une idole
C’est pas facile seul sur son île
Dans mon sous-sol je dégringole
Alors je porte mes verres fumés toutes les nuits
Ça me désole d’être une idole
Tout petit château d’inutile
Tant de lucioles le feu m’affole
Alors je porte mes verres fumés même la nuit
Je cache un grand trou noir d’ange et de suie
Je porte mes verres fumés même la nuit
Toutes les nuits
Le reste luit
|
||||
13. |
L'état des pauvres
04:29
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|||
14. |
||||
Dans ce monde poutt poutt
Chargé de bêtise
Je revois tes yeux
Qui parlaient d’être heureux
Sans catastrophes
Soleil de bord de mer
Que portait la brise
Se faisaient la bise
Au feu les gens l’hiver
Dans ce monde poutt poutt
Encore de ciel bleu
Où se vit la course
Aux ego des téteux
Ça vend la catastrophe
Couper les coûts
Gérant d’égouts
Du pain et des boules
Pour allumer les foules
Dis-moi pourquoi je n’aime plus les blondes
Aux ongles couleur de lilas
Dis-moi pourquoi j’adorais les blondes
En noir et blanc au cinéma
Dans ce monde poutt poutt
Semé de falaises
D’humains en grève
Qu’est-ce que tu veux qu’on fèze
Ça vend la catastrophe
Quand les pousseux d’journaux
En titres assassinés
De pages petits oiseaux
Bombardent nos journées
Dans ce monde poutt poutt
Aux plumes de grouillons
Au furanne d’usines
Au chlore dans les moutons
Ça sent la catastrophe
Quand on sait pus trop qui
Pour on sait pus trop quoi
Fait on sait pus trop quoi
Pour on sait pus trop qui
Dis-moi pourquoi j’crois moins dans nos honorables politiques
Dis-moi pourquoi j’f’rais pus d’chansons juste d’la musique
Foire et semblants comme aux États-Uniques
Foire et semblants
Dans ce monde poutt poutt
Chargé de mondial
Je revois tes yeux
Qui parlaient d’être deux
Sans catastrophe
Soleil de bord de mer
Que portait la brise
Se faisaient la bise
Au feu les gens l’hiver
Où c’est tout ça
Dis-moi
Où tout ça va
Ça va
Où
Dans ce monde poutt poutt poutt
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15. |
L'enfant
04:52
|
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Jouait tous les jours
Riait si souvent
Ne connaissait rien aux tourments
Racontait au chat comment dans la lune
On se berce ou on se noie
Comptait les éclairs
Craignait le tonnerre
Orages et lilas
Traçait dans le sable les chemins
Qui menaient tout droit chez Merlin
Vivaient dans ses yeux les soleils
Le bonheur souvenez-vous le bonheur
Se confiait aux arbres à les embrasser
Venait flâner à leurs pieds
Savait demander au vent de se lever
À cheval sur son cerf-volant
Était enchanté du parfum des fées
Oranges et lilas
Tintin ou Capitaine Haddock
Les sorcières et Lustrucru
Compagnons sillonnant les mers devant Gulliver
Jamais seul jamais ne se retrouverait seul
Où est passé l’enfant qui ne savait pas s’en faire
On reste sans nouvelle de ses histoires à dormir debout
Ne s’est pas vu poussé tenu à raisonner
Sans seulement se méfier des regards amusés
Ne s’est pas reconnu autant de défendus
Sans doute a dû filer sous la porte sans la clé
Tous les deux on sera tous les deux
Les amis que la vie nous a pris
Dans nos bras on restera là
Là là là
Là là là
|
||||
16. |
J'ai marché
03:19
|
|||
J’ai marché sur la plage et bon sens sous les nuages
J’ai croisé dans tes yeux un penchant pour être heureux
J’ai dormi dans tes bras, un jour on se reverra
T’as ouvert un pré vert, je n’ai plus peur de l’hiver
J’ai marché en novembre au beau milieu de ta chambre
T’ai donné mon amour comme il y en a tous les jours
Le soleil a triché, j’attendrai à poings liés
T’as porté sur la route un enfant sans aucun doute
J’ai laissé à l’étage les amis et les nuages
Suis tombé dans un creux, un fond noir et ses adieux
Ai crié sur les toits on ne m’y reprendra pas
T’as ouvert un pré vert, je m’en sors mais à l’envers
J’ai gardé de décembre les décombres avec les cendres
Échangé mon amour pour un collier de détours
Le soleil s’est caché, j’attendrai le mois de mai
Retrouver les falaises à hauteur des soirs de braise
J’ai cueilli avec toi les méandres et les ébats
Oublié mes ennuis les carences et le tout cuit
Ai crié sur les toits j’ai aimé vivre avec toi
T’as ouvert un pré vert, je n’ai plus peur de l’hiver
J’ai marché sur la plage et bon sens sous les nuages
J’ai croisé dans tes yeux le penchant d’y être heureux
J’ai dormi dans tes bras, un jour on se reverra
T’as porté sur la route notre enfant sans aucun doute
|
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17. |
Bleu et amer
05:03
|
|||
L’aube s’est levée
Sur ta peau a posé
Ses couleurs de rosée
En cadeau
L’aube a gardé nos promesses en otage
Ne reste que les cages
Sarah...
L’heure est à l’heure
Où de sable le désir
Se perd dans un désert de plaisirs
L’heure a tout pris
Nous lassant des élans
Que nos corps ont ravis
Sarah... Sarah...
L’aube et je berce
Des idées aux lueurs
D’interdit de rêver
Toi tu dors
L’aube a paru
Et soufflé le vent chaud
D’une nuit de mordus
Sarah... Sarah...
Et toi tu dors
Qu’ils soient venus te tourner autour les amours les chameaux
Qu’ils t’aient comblée de poussières d’or crachées
De mirages encore
Encore vidés de tendresse
L’aube me dessèche
Oubliés les mots doux
À quel prix les caresses
Et les coups
L’aube m’a laissé
Tout fin seul enfermé
Au bas d’un escalier
Sarah... Sarah...
L’aube se lève
Voilà
L’aube a paru
Essoufflée du vent chaud
Cette nuit est loin d’être perdue
Bleu et amer
Sarah...
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