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Mautaditement Bori

by Edgar Bori

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1.
D'abord 03:49
D’abord croiser vos yeux Comme je n’en ai plus vus – déçu L’amour fou A déserté les rues – sans plus D’abord saisir au charme Le temps d’un sourire tendre – attendre Quitte à baisser les armes Au lieu de se défendre Sans vous connaître Vous désirer si fort – à tort Une chambre à coucher Qui menait à l’exquis – et puis Sur un bateau complice De gouttes de rosée – tenter D’éviter à tout prix Novembre sous la pluie Vous ma muse et poète D’ivres nuits de juillet Je vous aime à jamais D’abord à vos parfums De désordre en sentiers – aller Jusqu’où mènent ces pas Qu’efface la marée – je sais Ensuite vous inventer À vous laisser partir – c’est dire Pour revenir peut-être Un jour quand vous voudrez Vous ma muse et poète D’ivres nuits de juillet Je vous aime à jamais D’avoir prêté vos yeux Comme je n’en ai plus vus D’avoir posé les armes Le temps d’un sourire tendre – à prendre D’avoir sans me connaître Sur un bateau complice Évité à ma vie Novembre sous la pluie Évité à ma vie Novembre et parapluie
2.
C’était une journée d’enfer Il n’y avait plus qu’à s’enfuir Trop plein de foutu par terre Trop peu de qui va sans dire J’ai décoré ma vaisselle Avec un goût de poubelles Chez moi C’était une journée d’enfer Briser de l’homme à l’animal Un de ces jours à se faire Un moral de sous-sol sale J’ai enroulé à la pelle Mes déboires de demoiselles Cent fois Une de ces journées qu’on perd Et les passants dans les rues Apprivoisés à se taire Un parfum de déjà-vu J’ai abouti sur la plage En compagnie d’un café au pied d’un nuage Sombre et à ne pas s’en faire Quand le sourire vient à manquer C’était une journée d’enfer Un cri brûlant sur le quai Vite fait d’arracher les pages Sucré l’azur à l’allure ne scintillant plus Une de ces parties qu’on perd Quand les matins tiennent à mourir Les amis tombent en poussière Hier parlait d’avenir J’ai fracassé ma vaisselle Au fond d’un fond de ruelle Sans chat C’est la nuit, toute la nuit Qu’il me faut des paradis C’est la nuit, toutes les nuits Je me défonce à l’oubli À coeur ouvert aux chahuts Avant que l’aube-chagrin me trouve perdu Devant l’ennui je m’enchaîne au paradis À trafiquer mes taudis Et oui mais, le oui mais Ma cervelle chauffe un taxi Voilà qu’elle frappe à ma porte L’heure infirmière qui me porte En omni somnifères Ses omni somnifères Encore un jour d’enfer
3.
Amants fous 03:33
4.
J’sais pas comment Ou si tu trouves ça drôle Tasser sa vie En comptant les zéros Chausser ses poings En fonçant dans son rôle Souvent cacher Qu’on est mal dans sa peau Sais-tu pour qui On charge ses épaules D’un bel avenir Dont le rêve a déteint Un soleil gris À l’ombre des grands saules La décadence a rejoint le troupeau Les malappris assis au gouvernail Qui nous dirigent plein droit de faille en faille Poussant la crasse du bout de leurs souliers D’un cher poli nous saignent à les cirer J’sais pas si y faut vomir ou rester fiers La puanteur tourne à l’humanité Y’a qu’à se dire chacun se cache de l’air Y’a qu’à sentir qu’on a le nez bouché J’sais pas comment On va r’monter la côte C’est grave au point qu’on veut pus en parler Tout se dilue d’horreur à la beauté Pendant qu’on mord en paix d’vant sa télé J’sais pas comment ou si tu trouves ça drôle Des milliards d’yeux qui fixent le danger D’un paysage trop riche en pays pauvres Sur un vaisseau déjà plein à craquer J’sais pas comment on peut trouver ça drôle Des milliards d’yeux qui fixent les rochers D’un paysage trop riche en pays pauvres Une dernière phrase qui finit par soulier…
5.
De l’autre côté de la clôture Y a une vache qui s’appelle Arthur Rimbaud soir d’en faire une histoire La pauvre Arthur échappée Est tombée dans la confiture Aux frères franciscains V’là Arthur Elle est blessée peut-être Il est 5 heures Qui s’en soucie Parler d’Arthur Vivant sa prose à Saint-Tite-des-Caps Faut qu’on comprenne l’idée qu’avant de mourir Arthur la vache s’est extasiée devant la murale de Jordi Bonet En lisant ces mots de Péloquin Vous êtes pas écoeurés de mourir bande de caves ! C’est assez ! Bande de caves Parler des roses À Singapour Douces odeurs du fond de ta cour Et toujours défendre cette seule idée Que de l’autre côté de la clôture Y a une vache qui s’appelle Arthur Rimbaud soir d’en faire une histoire Rimbaud, beau soir, soir d’enfer, d’en faire une histoire Soir d’enfer, une histoire Perd vers se cou le ver Perd pervers verse secoue coule lever Mor fée lon gue nombre Mords Morphée félon longue guenon n’ombre Bar bar bu tor tur er Bar barbare barbu butor torture tuerez É tan du ré pi cé Étang tendu durée répit pisser Parce que de l’autre côté de la clôture Y a une vache qui s’appelle Arthur Rimbaud Soir d’enfer, une histoire Elle est blessée peut-être Il est cinq heures La poésie se meurt On en fera des hot dogs Rimbaud Soir d’en faire une histoire Rimbaud Soir d’enfer, une histoire
6.
Histoire banale couvée de courants d’air Pondue dans ’brume jaune de faible atmosphère Un coeur à « triste » et l’autre à « c’est fermé » C’est bleu comment la Méditerranée Histoire banale d’un tour sans horizon Petit biscuit pauvre chien p’tite saison Parvis d’une vie dévaluée à l’heure Là où les ballons tournent pas rond sur les nez (Salut Michel) J’écume les jours à mordre la poussière Les plumes des poules déshabillées hier De Cendrillon à la fée Carabosse J’essuie l’effet d’une entaille jusqu’à l’os J’ai la mâchoire bardassée aux tourments Ho la mémoire des sentiers de compagnes Autant d’étoiles trop tôt tombées en panne M’abandonnant au pied du firmament Histoire banale d’où surgit Don Quichotte Tout droit des poudres d’escampette à la porte Au grand galop enfer et à cheval Vers les dits vents de brisure en rafales J’élève mon verre aux serrements de velours Aux plumes des poules déshabillées d’amour À ceux qui rêvent et rêveront encore De s’émouchoir jusqu’au port qu’est la mort Imaginés sur des îles désirées Les ciels orange et les chants enchantés C’est bleu pour qui la Méditerranée Oh ma mémoire Histoire banale de merveilles en émail Vous m’excuserez mais le passé c’est de la paille J’ai le goût des braises et d’un avenir qui luit Un coeur à « triste » l’autre à « c’est pas fini » Un coeur à « triste » et l’autre à « c’est pas fini »
7.
On repart 03:26
Devant la mort du père Comme les feuilles s’éparpillent Après les noirs revers La jetée des béquilles Le nez au vent du large L’horizon des frontières La pensée dans la marge Et les rêves de travers Devant ces marées basses Sous les couleurs d’automne Où les amis s’effacent Dans le fossé des hommes Au son des coqs truands À l’ombre des palaces Au réveil des jours gris À l’aube d’une petite place On repart Dans ce manège de dingues qui nous nourrit On replie Les souvenirs bleus dans nos chemises de nuit On s’évade Pour mieux retrouver son phare sous la pluie On apprend Qu’on apprend peu au tourbillon de la vie Et on s’égare Sur des sentiers cernés de paradis On s’allie À ces beaux idéaux chargés d’ennui On s’arrange Du merveilleux de cette chance qui nous lie On apprend Qu’on apprend peu au tourbillon de la vie Au fil des nénuphars Au son des voix ferrées Au plancher du placard Au coeur des déportés Encore une journée Sans être incinéré Encore le grand défi De préparer sa sortie Et on repart Dans ce manège de dingues qui nous nourrit On replie Les souvenirs bleus dans nos chemises de nuit On s’évade Pour mieux retrouver son phare sous la pluie On apprend Qu’on apprend peu au tourbillon de la vie
8.
Politiciens blancs empoussiérés d’usine Langue de bois mort aux enfants de Pauline Barons des sherpas d’opérations Marteau En reviendrons-nous des nuits des longs couteaux Lançons le ménage et balayons la ville On a l’équipage, fini d’être serviles Un grand vent se lève Bravo pour la grève Il est temps que ça grouille Dehors, dehors la magouille Les oiseaux qui chantent portent la nouvelle Un peuple s’apprête à ouvrir grand les ailes T’as laissé ton coeur au bord de la misère Souliers usés en rang au ministère Un grand vent se lève Bravo pour la grève Il est temps que ça grouille Dehors, dehors la magouille Depuis le temps que ça rouille Dehors, dehors la fripouille Polis ti-chiens blancs enfirouapés d’urine Langues de médias, de cuisses et de poitrines Carrés de combats d’opérations matraques En reviendrons-nous de tous ces tarbarnaks Lançons le ménage et balayons la ville On a l’équipage, fini d’être serviles Un grand vent se lève Bravo pour la grève Depuis l’temps qu’ça rouille Dehors, dehors les fripouilles Il est temps qu’ça grouille Dehors, dehors
9.
Parlons 03:18
Parlons de ce malentendu Qui nous a laissés dans la rue L’ennui de voir qu’on s’est tout dit Parlez-moi d’elle Parlons de ces silences amers Qui nous recouvrent à ciel ouvert La nuit lorsque brille la nuit Parlez-moi d’elle On s’est joués, on s’est perdus On s’aimait, on ne s’aime plus La vie qui s’accroche à la vie Parlez-moi d’elle Parlons de ces matins d’hier De ces enfants qu’on fera taire Demain le magnifique demain Parlez-moi On s’est trouvés, on s’est perdus On s’aimera quand on ne s’aimera plus La nuit lorsque brillait la nuit Parlez-moi d’elle On s’est aimés
10.
Y a plus d’émoi en moi Non on ne m’émeut plus Ce qui va de soi tu vois C’est qu’on ne me déçoit plus Si longtemps j’ai lancé Des injures aux vautours J’en suis resté sans cible Évidé en retour Les malchanceux de la vie Trop tôt devenus des loques Des ti-pits ensevelis En attendant la puck Les neiges tombées l’hiver Au jardin d’Oradour N’ont rien blanchi calvaire Des preuves de manque d’amour Et le sort continue À déjouer l’ennui On ira voir les vues Qui chantent le paradis Et les matins d’automne Garderont de nous deux Les enfants disparus À l’espoir plein les yeux Y a plu des mois en moi Voilà je ne sème plus Le bleu qui allait là Un beau jour n’y est plus À si longtemps longer Les parcours sans retour On égare ses amers Et ses gants de velours Et le sort continue À déjouer l’ennui Et les matins d’automne Et les plans parapluie On ira voir les vues Qui chantent le paradis On naît du même avis Et d’espoir si tu veux Les malchanceux de la vie Trop tôt devenus des loques Les ti-pits ensevelis En attendant la puck Y a plus d’émoi en moi Non on ne m’émeut plus Elle est bien loin ma foi Celle que j’ai jamais vue Les neiges tombées l’hiver Au jardin d’Oradour N’ont rien blanchi calvaire Des preuves de manque d’amour Y a plus d’émoi en moi Non on ne m’émeut plus Elle est bien loin cette fois Celle qui m’a vraiment eu
11.
Qu'importe 03:13
T’as laissé les mots te répéter Qu’on pouvait pas y arriver En se traînant le bout des pieds Qu’importe T’as laissé les tas te balayer Sous le tapis des oubliés Avant de penser à fermer La porte Qu’importe Tu t’es dépassé sans t’inquiéter Dans répéter il y a péter Lorsque ta Cathie t’a quitté Qu’importe T’as souri aussi quand t’as saisi Auprès d’une autre au fond du lit La fleur osée de la marée Qu’importe La sorte Planté sous la pluie Sans vouloir y croire T’as vécu ta vie Sans réécrire l’histoire Tu t’es attaché à un pari Qui s’est perdu dans ton pays Cocu sans son identity Qu’importe T’as désamorcé ton ton aigri Et t’as repris ton bâton qui Depuis des lustres avait molli Qu’importe Qu’importe T’as tourné le dos à ces gens-là Qui te pointaient du bout du doigt Ventripotents devant leurs Amours mortes T’as trouvé la nuit comme une amie Dans ses étoiles enseveli Tes peines d’amour au bord du nid Qu’importe La porte Tu as déboulé Tu t’es rebâti Tu t’es dépêché Tu as ralenti Planté sous la pluie Comme la mer à boire T’as vécu ta vie Voilà pour la petite histoire T’as laissé les mots te répéter Qu’on pouvait pas y arriver En se traînant le bout des pieds Qu’importe T’as trouvé la nuit comme une amie Dans ses étoiles enseveli Tes peines d’amour au bord du nid Qu’importe l’époque T’as laissé les mots te répéter Qu’on pouvait pas y arriver En se traînant le bout des pieds Qu’importe T’as trouvé la nuit comme une amie Dans ses étoiles enseveli Tes peines d’amour au bord du nid Qu’importe l’époque Qu’importe les poques
12.
Je porte mes verres fumés même la nuit Le flash des autographes c’est la routine Au bistro chez Mireille Au resto de Marie Je porte mes verres fumés même la nuit Je cache un grand trou noir d’ange et de suie L’insoutenable me tue et me fascine Le parfum des Chanel Les faveurs de Julie Je cache dans mes yeux noirs celui qui fuit Je me console d’être une idole C’est pas facile seul sur son île Dans mon sous-sol je dégringole Alors je porte mes verres fumés toutes les nuits Ça me désole d’être une idole Tout petit château d’inutile Tant de lucioles le feu m’affole Alors je porte mes verres fumés même la nuit Je cache un grand trou noir d’ange et de suie Je porte mes verres fumés même la nuit Toutes les nuits Le reste luit
13.
14.
Dans ce monde poutt poutt Chargé de bêtise Je revois tes yeux Qui parlaient d’être heureux Sans catastrophes Soleil de bord de mer Que portait la brise Se faisaient la bise Au feu les gens l’hiver Dans ce monde poutt poutt Encore de ciel bleu Où se vit la course Aux ego des téteux Ça vend la catastrophe Couper les coûts Gérant d’égouts Du pain et des boules Pour allumer les foules Dis-moi pourquoi je n’aime plus les blondes Aux ongles couleur de lilas Dis-moi pourquoi j’adorais les blondes En noir et blanc au cinéma Dans ce monde poutt poutt Semé de falaises D’humains en grève Qu’est-ce que tu veux qu’on fèze Ça vend la catastrophe Quand les pousseux d’journaux En titres assassinés De pages petits oiseaux Bombardent nos journées Dans ce monde poutt poutt Aux plumes de grouillons Au furanne d’usines Au chlore dans les moutons Ça sent la catastrophe Quand on sait pus trop qui Pour on sait pus trop quoi Fait on sait pus trop quoi Pour on sait pus trop qui Dis-moi pourquoi j’crois moins dans nos honorables politiques Dis-moi pourquoi j’f’rais pus d’chansons juste d’la musique Foire et semblants comme aux États-Uniques Foire et semblants Dans ce monde poutt poutt Chargé de mondial Je revois tes yeux Qui parlaient d’être deux Sans catastrophe Soleil de bord de mer Que portait la brise Se faisaient la bise Au feu les gens l’hiver Où c’est tout ça Dis-moi Où tout ça va Ça va Où Dans ce monde poutt poutt poutt
15.
L'enfant 04:52
Jouait tous les jours Riait si souvent Ne connaissait rien aux tourments Racontait au chat comment dans la lune On se berce ou on se noie Comptait les éclairs Craignait le tonnerre Orages et lilas Traçait dans le sable les chemins Qui menaient tout droit chez Merlin Vivaient dans ses yeux les soleils Le bonheur souvenez-vous le bonheur Se confiait aux arbres à les embrasser Venait flâner à leurs pieds Savait demander au vent de se lever À cheval sur son cerf-volant Était enchanté du parfum des fées Oranges et lilas Tintin ou Capitaine Haddock Les sorcières et Lustrucru Compagnons sillonnant les mers devant Gulliver Jamais seul jamais ne se retrouverait seul Où est passé l’enfant qui ne savait pas s’en faire On reste sans nouvelle de ses histoires à dormir debout Ne s’est pas vu poussé tenu à raisonner Sans seulement se méfier des regards amusés Ne s’est pas reconnu autant de défendus Sans doute a dû filer sous la porte sans la clé Tous les deux on sera tous les deux Les amis que la vie nous a pris Dans nos bras on restera là Là là là Là là là
16.
J'ai marché 03:19
J’ai marché sur la plage et bon sens sous les nuages J’ai croisé dans tes yeux un penchant pour être heureux J’ai dormi dans tes bras, un jour on se reverra T’as ouvert un pré vert, je n’ai plus peur de l’hiver J’ai marché en novembre au beau milieu de ta chambre T’ai donné mon amour comme il y en a tous les jours Le soleil a triché, j’attendrai à poings liés T’as porté sur la route un enfant sans aucun doute J’ai laissé à l’étage les amis et les nuages Suis tombé dans un creux, un fond noir et ses adieux Ai crié sur les toits on ne m’y reprendra pas T’as ouvert un pré vert, je m’en sors mais à l’envers J’ai gardé de décembre les décombres avec les cendres Échangé mon amour pour un collier de détours Le soleil s’est caché, j’attendrai le mois de mai Retrouver les falaises à hauteur des soirs de braise J’ai cueilli avec toi les méandres et les ébats Oublié mes ennuis les carences et le tout cuit Ai crié sur les toits j’ai aimé vivre avec toi T’as ouvert un pré vert, je n’ai plus peur de l’hiver J’ai marché sur la plage et bon sens sous les nuages J’ai croisé dans tes yeux le penchant d’y être heureux J’ai dormi dans tes bras, un jour on se reverra T’as porté sur la route notre enfant sans aucun doute
17.
Bleu et amer 05:03
L’aube s’est levée Sur ta peau a posé Ses couleurs de rosée En cadeau L’aube a gardé nos promesses en otage Ne reste que les cages Sarah... L’heure est à l’heure Où de sable le désir Se perd dans un désert de plaisirs L’heure a tout pris Nous lassant des élans Que nos corps ont ravis Sarah... Sarah... L’aube et je berce Des idées aux lueurs D’interdit de rêver Toi tu dors L’aube a paru Et soufflé le vent chaud D’une nuit de mordus Sarah... Sarah... Et toi tu dors Qu’ils soient venus te tourner autour les amours les chameaux Qu’ils t’aient comblée de poussières d’or crachées De mirages encore Encore vidés de tendresse L’aube me dessèche Oubliés les mots doux À quel prix les caresses Et les coups L’aube m’a laissé Tout fin seul enfermé Au bas d’un escalier Sarah... Sarah... L’aube se lève Voilà L’aube a paru Essoufflée du vent chaud Cette nuit est loin d’être perdue Bleu et amer Sarah...

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Ni album de nouvelles chansons, ni compilation, ce recueil est une relecture de Bori par Bori. Parmi toutes les bandes originales de ses albums, il a choisi 17 chansons avec lesquelles il est « encore en accord, voire en amour » et les a ensuite revisitées en studio, derrière les consoles, avec la complicité de Guy Hébert (il est d’ailleurs recommandé d’écouter cet album avec un casque d’écoute pour profiter pleinement du travail de réarrangement sonore réalisé). L’agencement des pièces permet également de poser un regard neuf sur la démarche singulière de l’auteur-compositeur et sur sa poésie tantôt poignante, tantôt incisive, mais toujours Mautaditement Bori.

credits

released November 10, 2017

Conception et réalisation : Edgar Bori, assisté de Cathie Bonnet
Mixage et gravure : Guy Hébert, avec la collaboration d'Edgar Bori
Graphisme : Stéphan Lorti (Haus Design)
Correction : Diane Boucher
Production : Productions de l'onde

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Edgar Bori Montréal, Québec

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