We’ve updated our Terms of Use to reflect our new entity name and address. You can review the changes here.
We’ve updated our Terms of Use. You can review the changes here.

Garneau​/​Bori

by Edgar Bori

/
  • Streaming + Download

    Includes unlimited streaming via the free Bandcamp app, plus high-quality download in MP3, FLAC and more.
    Purchasable with gift card

      $12 CAD  or more

     

  • Compact Disc (CD) + Digital Album

    Includes unlimited streaming of Garneau/Bori via the free Bandcamp app, plus high-quality download in MP3, FLAC and more.
    ships out within 5 days
    Purchasable with gift card

      $15 CAD or more 

     

1.
J'apprends 02:24
j’apprends de toutes mes inconsistances j’apprends de tous mes malheurs l’heur d’aimer tout à toute heure et des mille cheveux dans la soupe je fais sans aucun doute ma toison d’or j’apprends en prenant dans la souffrance la prise à bord de mes errances vers l’heur d’aimer tout à toute heure et des mille cheveux dans la soupe je fais sans aucun doute ma toison d’or ma toison d’or j’apprends tout au creux des circonstances j’apprends caché dans ma violence l’heur d’aimer tout à toute heure et des mille cheveux dans la soupe je fais sans aucun doute ma toison d’or j’apprends qu’enfin privé de l’innocence des fonds obscurs la pureté m’ensemence dans l’heur d’aimer tout à toute heure et des mille cheveux dans la soupe je fais sans aucun doute ma toison d’or ma toison d’or
2.
les amants s’abrillent et se désabrillent et s’aiment à tendre rire et vraiment à en pleurer ils se désâment à dire ce qui les a réunis se font du plaisir avec la joie elle-même les amants s’abrillent et se désabrillent ils en perdent le rire se désaiment à en pleurer ils se désâment à dire ce qui les a séparés se font de la peine avec l’amour elle-même oh j’ai d’la peine rien que de chanter qu’en ce moment même des rencontres se taisent oh j’ai d’la peine rien que de chanter qu’autant que je chante des femmes sont à pleurer autant que je chante des femmes sont à pleurer les amants s’abrillent de leurs mains duvetées quand ils sont l’aurore et qu’ils tremblent encore ils se déshabillent au beau milieu du sang dans tous leurs secrets dans le secret des corps les amants s’abrillent de leurs édredons bêtes fleurant l’égoïsme où leur moi leur monte à la tête ils s’abrillent frileux d’un nous moins fort que le jour et se cachent nus sous la chaleur des mensonges oh j’ai de la peine rien que de chanter qu’en ce moment même des rencontres s’émoussent oh j’ai de la peine rien que de chanter qu’autant que je chante des hommes sont à pleurer autant que je chante des hommes sont à pleurer les amants se griffent sans plus le cœur de comprendre juste au moment d’aimer se désarment de peur les amours s’abrillent aux yeux de belles circonstances et se rhabillent vite croyant perdre leurs ombres oh ne rêvez pas que l’amour vous aime et vous abrite ensemble on peut mourir d’amour en arrêtant le sang de couler en jetant le gel au cœur de nos jours on peut mourir d’amour en aimant mieux l’amour que l’aimé oh j’ai de la peine rien que de chanter qu’en ce moment même des rencontres s’aveuglent oh j’ai de la peine rien que de chanter qu’autant que je chante des femmes sont à pleurer oh j’ai de la peine rien que de chanter Qu’autant que je chante j’sais pas comment te rencontrer Qu’autant que je chante j’sais pas comment te rencontrer
3.
Tu m’as laissé un tapis Quelques photos La moitié de l’établi T’as gardé l’étau Les vieux films vidéo La vaisselle Art déco T’as laissé un mot ancré Quand tu m’as laissé Un mot où étaient écrits Les silences le gâchis D’un jour où on s’est perdus Sans un mot de plus Sache que tu m’as tant donné Jamais je ne t’en voudrai de m’avoir laissé Tu m’as laissé des rivages Marqués de passion La beauté des paysages Les horizons Les saisons à remonter Mon bel amour d’été L’hiver à traverser Un printemps à découvrir Que la vie n’est pas mal T’as laissé des aubes roses Qui font encore mal L’aube de la première nuit Celle de la dernière aussi Un doux temps entre les deux Sacrés amoureux Sache que tu m’as tant donné Jamais je ne t’en voudrai de m’avoir laissé T’as laissé là les chandelles Allumées d’adieux Un lit pour deux Ton parfum s’est installé Comme le manque T’as laissé des vers brisés En vacances Les jours complices de nos jours Les étreintes de la nuit Et tu es partie Sache que tu m’as tant donné Jamais je ne t’en voudrai de m’avoir laissé
4.
la vie est grande, le temps règne l’espace est beau je vis je meurs la tendresse m’illumine ma force douce me monte aux lèvres comme les hérons prient dans l’soleil j’voudrais dire quelque chose de très doux j’pourrais pleurer rien qu’à savoir ma vie vivante dans ta vie même j’pourrais pleurer sans aucune gêne quand la beauté nous est donnée rien qu’à sentir la vie rentrer dedans la source du passé chaque jour est fait avec toujours je vis je meurs dans la joie dure la mort nous veille dans son sang bleu et aujourd’hui est parfait à jamais j’voudrais chanter des oiseaux plein la bouche pour célébrer pour savoir ce que j’ai J’pourrais pleurer de ne plus nous voir Imaginer ne plus y croire J’pourrais rester avec ma peine Avec au cœur l’ombre et la haine la vie est belle, le temps règne l’espace est grand je vis je meurs la tendresse nous illumine la force douce nous monte aux lèvres comme les hérons prient dans le soleil j’voudrais dire quelque chose de très doux j’pourrais pleurer
5.
prendre un verre de bière mon minou prendre un verre de bière right trou tu prends un verre tu m’en donnes pas j’te chante des belles chansons j’te fais des belles façons donne-moi-z-en don la vie est affreuse et remplie de chagrin pour la rendre heureuse y faut boire un p’tit brin prendre un verre de bière mon minou prendre un verre de bière right trou tu prends un verre tu m’en donnes pas j’te chante des belles chansons j’te fais des belles façons donne-moi-z-en don saoul hier soir saoul le soir d’avant saoul encore à soir et pis saoul tout l’temps saoul hier soir saoul le soir d’avant saoul encore à soir et pis saoul tout l’temps prendre un verre de bière mon minou prendre un verre de bière right trou tu prends un verre tu m’en donnes pas j’te chante des belles chansons j’te fais des belles façons donne-moi-z-en don
6.
on a des pattes des belles oreilles des nez qui hument des yeux qui grouillent on a des poils et d’la peau très douce on a des griffes et des langues roses on lèche parfois parfois on mord on hurle à la lune en faisant l’amour on s’fait écraser par l’autobus ou ben on meurt vieux sans avoir rien dit lilas lilas l’amour est là lilas lilas ouvre les bras lilas lilas l’amour est là lilas lilas ouvre les bras on peut nous voir parfois ensemble on jurerait qu’on parle pour vrai des fois on passe on dirait qu’on souffre des fois on grogne on dirait qu’on pleure on est les plus beaux on est les plus laids on est les plus forts on est les plus faibles quand on n’a rien on a besoin de tout quand on a tout de tout on n’a besoin de rien lilas lilas l’amour est là lilas lilas ouvre les bras lilas lilas l’amour est là lilas lilas ouvre les bras lilas lilas l’amour est là lilas lilas ouvre les bras lilas lilas l’amour est là lilas lilas ouvre les bras
7.
Ce sont 04:22
Ce sont ces autres qu’on oublie Au nom désert de la finance Qu’on jette à pied de leur pays Vers d’autres rêves perdus d’avance Ce sont des taures plein la télé Qui nourrissent notre indifférence Entre deux reines publicités Qui se pavanent d’à qui la chance Ce sont des enfants dans les rues Bâillonnés à la baïonnette Qui n’ont d’amour que la vengeance Enrayés à la mitraillette On ne laisse pas mourir les bêtes Comme les humains de la planète Ce sont des yeux sur le ciel bleu Qui vibrent encore aux cerfs-volants Apprivoisés pris de poussière Brûlés de peau sans autre enfer Ce sont des rires affamés Qui hantent en chœur les nuits d’été Ce sont sur un petit navire Les perdants de la courte paille Dont on dit qu’ils n’ont rien à dire Numérotés simple détail Ce sont des êtres éliminés Par la guerre à la pauvreté Entre confort et satiété Peu d’entre nous relèvent les manches Ce sont nos choix dépaysés Chacun sa vie chacun sa chance Qu’il est facile d’abandonner De se lasser de la souffrance On ne laisse pas mourir les bêtes Comme les humains de la planète Ce sont des yeux sur le ciel bleu Qui vibrent encore aux cerfs-volants Apprivoisés, frères de poussière Brûlés de peau par la misère On ne laisse pas vivre les bêtes On ne laisse pas mourir les bêtes Comme les humains de la planète
8.
Jouait tous les jours Riait si souvent Ne connaissait rien aux tourments Racontait au chat comment dans la lune On se berce ou on se noie Comptait les éclairs Craignait le tonnerre Orages et lilas Traçait dans le sable les chemins Qui menaient tout droit chez Merlin Vivaient dans ses yeux les soleils Le bonheur souvenez-vous le bonheur Se confiait aux arbres à les embrasser Venait flâner à leurs pieds Savait demander au vent de se lever À cheval sur son cerf-volant Était enchanté du parfum des fées Oranges et lilas Tintin ou capitaine Haddock Les sorcières, Lustrucru Compagnons sillonnant les mers devant Gulliver Jamais seul jamais ne se retrouverait seul Où est passé l’enfant qui ne savait pas s’en faire On reste sans nouvelles de ses histoires à dormir debout Ne s’est pas vu pousser tenu à raisonner Sans seulement se méfier des regards amusés Ne s’est pas reconnu autant de défendus Sans doute a dû filer sous la porte sans la clef Tous les deux on sera tous les deux Les amis que la vie nous a pris Dans nos bras on restera là Là là là Là là là
9.
On ne voit plus les étoiles Bientôt ce sera la lune On a fermé à clef les portes une à une Sans réaliser à force de s’isoler Que traînent sur nos visages des rêves abîmés On en a moins dans le ventre Des trous ici et là Laissés si on vous le demande Par la course aux éclats Des heures à s’enrichir En échange des dimanches Ces heures à s’appauvrir Comme pas mal d’abrutis Alors pourquoi s’en faire C’est fête au cimetière Si on ne sait pas se faire plaisir À quoi bon craindre de mourir Et sans risquer, risquer de passer à côté À force de s’endurcir on ne plie plus que pour briser Y en a qui s’aiment dans les déserts Tous ceux qui sèment des petits pois verts D’autres qui s’aiment à tour de bras Ceux qui s’aiment et n’en parlent pas Y en a qui s’aiment balourds la nuit Qui s’aiment d’amour sans s’enlacer D’autres qui s’aiment pour toute la vie Et ceux qu’on a déjà semés Quand viendra le jour où on verra que c’est fini C’est pas sorcier faudrait y aller sans trop regretter de nos pas Quand viendra ce jour où on verra qu’on ne passera pas S’il faut briller pour les amis pour les amis on brillera
10.
Je passe la vadrouille dans ton bistro Quand je regarde la lune souvent j’ai le cœur gros Le travail sur appel quand t’es débordé Ni papiers ni respect ni emploi assuré I love you patron I love you mon patron I love you patron chaque fois que je fais ta vaisselle I love you patron toi tu enlignes les demoiselles Patron tu fais la vie dure À mon échine à mon allure J’habite les bas-fonds toi le haut des sommets Je rentre le menton tu parles d’intérêts T’as la grosse voiture, les avions de tracas Nos heures supplémentaires Tu nous les paies toujours pas We love you patron We love you notre patron We love you patron chaque fois que je fais tes poubelles We love you patron je trouve des oui de demoiselles Patron jamais on n’verra l’Espagne Asservis à tes soirées au champagne We love you patron la nuit on rêve de cyanure We love you patron le jour on barbouille ta figure Patron on en a plein le dos de tes conseils Malheureusement c’est toi qui signes notre chèque de paye Lalalalalalala... On manque d’été aux flancs de nos pays De parler au soleil de goûter aux cocos Retrouver la famille du tant doux des amis Demain on laisse un mot écrit « Partis » Lalalalalalala... Quand je regarde la lune souvent j’ai le cœur gros
11.
Une chaleur caligulaire À se coller la peau Comme en transpire toute l’affaire Je raconte ce qu’il faut La petite était un ange Son beau-père un costaud Qu’est-ce qu’elle a perdu au change Obéissante au chameau Deux allusions trois menaces De ce voleur en crise Sans amour elle cède la place Et la voilà mal prise Moins d’une minute a suffi Pensez éternité Pour que le buteur crucifie Sa proie sur le plancher Oh hisser haut Oh hisser haut Oh hisser haut Oh hisser haut Hisser haut Souffle court et yeux hagards En bavant ferme ta gueule Lui enfonça son regard Avant de la laisser toute seule Mordue et cœur taché Remontant son pantalon La douce brise horizon Portait le mot brisée Oh hisser haut Oh hisser haut Oh hisser haut Oh hisser haut Hisser haut Hisser haut Combien d’autres n’osent plus dire je t’aime Près d’un mur enterrées À des milliers d’heures d’elles-mêmes Ce silence à tomber Dans la fosse des blessures lentes À se cicatriser Bien qu’elle soit intelligente Coupable reste gravé Si elle se pendait ce soir La belle d’un tour d’y voir Si elle se jetait d’un coup Est-ce que ce serait à mon cou... Oh hisser haut Oh hisser haut Oh hisser haut Oh hisser haut Hisser haut Hisser haut
12.
mon bel amour toute doublée en belle peau comment ça se fait qu’y a encore des mots qu’on n’ose pas dire qu’on n’ose pas chanter ou ben qu’on dit juste pour faire rire mais moi ma belle ma femelle dorée moi quand j’te suce c’est pas pornographique toi quand tu me suces tes dents sont comme des anges à genoux sur ma queue pis j’bats des ailes quand on fourre tranquillement en faisant l’amour l’un pour l’autre on est bons comme une vraie famille ma sœur mon sexe en fleurs quand on s’met ma douceur quand on fait l’amour en fourrant doucement des fois c’est drôle à mort mais c’pas comique des fois c’est fou comme d’l’a marde mais jamais malade comme deins’vues quand j’prends tes beaux totons dedans ma bouche chus comme un p’tit garçon de trois mille ans mon bel amour toute doublée en belle peau comment ça se fait qu’y a encore des mots qu’on n’ose pas dire pis moi quand j’te lèche des orteils aux narines j’sens qu’chus cochon comme les dieux d’amour pis quand j’arrive enfin dans ta clairière j’me sens comme un érable en érablière quand j’te pogne les fesses pis que j’te plante j’plante don le soleil pis le bonheur avec pis quand on s’mange les oreilles à pleines bouches voulues c’est aussi l’fun que d’jouer dans’ neige enfants quand tu pars à crier comme une perdrix pis qu’on s’attend ben fort pour v’nir ensemble quand on crie hostie qu’c’est don bon l’amour franch’ment j’aime mieux ça comme communion que d’manger des tites tranches de christ sucré mon amour ma rivière mon infini minou mon amour ma rivière mon infini minou mon amour ma rivière mon infini minou mon amour ma rivière mon infini minou mon amour ma rivière mon infini minou
13.
Il voulait faire le monde à sa façon Il est parti sans rêves Et défilent les fils de son baluchon Il fait la grève sous la Grande Ourse pour de bon Il y a eu les amours, les rencontres, les feux de misère Il y a eu les feux de pierres Qui font les rimes et les chansons Il a cru refaire le monde, on croit tous le monde à notre façon Mais le voilà là baissant les bras Las des hommes, des vipères et des vies de vidanges De toute cette terre qui sent pas toujours bon Et plus le monde a l’air d’un monde qui se ressemble Et moins les hommes sont des hommes de raison Tu te souviens on voulait tout changer vers un monde meilleur Tu te souviens on avait les amis Et les rires Tu te souviens quand Maurice est parti ailleurs On était des amis On dit que les adultes ne pleurent plus Qu’il faut savoir grandir Si grandir c’est accepter qu’on ne se parle jamais plus Je ne veux plus Je ne veux plus Laisse-moi partir au bord de la mer avec toi Tout doucement bercé par le vent Et le bruit de l’eau Redonne-moi un bout de souvenir Redonne-moi mon manteau C’est le bout d’un soleil qui se couche Un soleil qui s’éteint Les nuages et la brume nous enroulent Je n’y vois plus très bien Mais l’été reviendra sous un ciel en étoiles Mais l’été souviens-toi Mais l’été et le vent dans les arbres sous la lune Cyrano, Cyrano
14.
quand je vivrai avec tout l’monde que toute peur s’ra vieille histoire toute occasion s’ra partagée quand je vivrai avec tout l’monde c’est que la chance ne s’ra plus chance elle sera raison quand nous vivrons avec tout l’monde c’est que le monde y s’ra famille que les frères s’ront voisins quand nous vivrons avec tout l’monde nous n’aurons jamais fini de nous aimer quand je vivrai avec tout l’monde je sais que nous s’rons orgueilleux nous s’rons heureux de commencer quand nous vivrons avec tout l’monde c’est que la chance sera facile à chance égale de pardonner quand nous vivrons mais quand ? le monde sera famille les frères seront voisins et nous n’aurons jamais fini de nous aimer quand j’irai vivre avec tout le monde nos chansons seront toutes faisables ni toi ni moi n’aurons plus d’ombres quand nous vivrons avec tout l’monde chaque mot de notre langage sera le poème de tous quand nous vivrons avec tout le monde et nous vivrons

about

Le tout nouvel album d’Edgar Bori, Garneau/Bori, a été enregistré au Théâtre Outremont en août 2020 lors du tournage du long métrage Dialogues pour un homme seul, réalisé par Jean-Pierre Gariépy et inspiré du spectacle Garneau/Bori.

Accompagné de son musicien complice des vingt dernières années Jean-François Groulx, Edgar Bori nous offre en chansons un parcours inédit au fil de ses mots, jumelés à ceux du poète québécois et dramaturge Michel Garneau. Au long de l’écoute des chansons intimistes défilent des petits voyages d’humains aux cœurs battants parfois battus, des petites histoires sensibles se livrent sans parure et touchent les cordes de l’amoureuse liberté. Autant de visions d’un monde qui prend le temps de dire en musique la vie, sa douceur, sa dureté, sa force et ses couleurs.

credits

released March 12, 2021

Piano, guitares, percussion : Jean-François Groulx

Piano (Jouait tous les jours et Mon bel amour), guitare (Une chaleur caligulaire), percussions (Je passe la vadrouille) : Edgar Bori

Enregistrement, mixage, gravure : Louis Morneau, TrueSound Mastering

Graphisme : Stéphan Lorti (Haus Design)

Photos : Luc Tremblay, Cathie Bonnet

Révision et correction : Diane Boucher

Enregistré au Théâtre Outremont lors du tournage du film "Dialogues pour un homme seul", réalisé par Jean-Pierre Gariépy et inspiré du spectacle "Garneau/Bori" créé en France en 2017 sous la houlette du metteur en scène Michel Bruzat

Éditions : Éditions Bori, sauf "Prendre un verre de bière mon minou : La Famille Soucy e.n.c

Production : Productions de l'onde

license

all rights reserved

tags

about

Edgar Bori Montréal, Québec

contact / help

Contact Edgar Bori

Streaming and
Download help

Redeem code

Report this album or account

If you like Edgar Bori, you may also like: